Les cancrelats à coups de machette
Un livre coup de poing pour ne pas laisser le temps et l’indifférence effacer un génocide rwandais dans lequel la France et l’Onu ont une part de responsabilité.
6 avril 1994. Les présidents rwandais et burundais meurent dans l’attentat visant l’avion présidentiel rwandais. Dès lors le massacre des Tutsis, les cancrelats, les cafards, par les Hutus peut commencer. Cent jours vont s’en suivre lors desquels 800 000 à un million de Tutsis et de Hutus modérés vont être exécutés.
« Il est certain que plus d’un dignitaire nazi doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que les Hutus ont réussi à faire en si peu de temps. Avec des machettes et quelques fusils », dira l’un des enquêteurs lancés à la poursuive de François Gatama, ex-boxeur tutsi, rescapé du génocide et qui a décidé de se venger, vingt ans après, de ceux qui ont assassiné les siens.
On ne saura sans doute jamais qui sont les véritables responsables du génocide Rwandais, ceux-ci ayant sans doute été aidé par quelque puissance occidentale, par quelque enjeu stratégique, économique ou idéologique dépassant les frontières du pays des mille collines. L’histoire officielle ne juge jamais complètement les coupables.
Chacun décidera. Certains tenteront de faire justice eux-mêmes. D’autres essaieront de les en empêcher.
Les Cancrelats, à coups de machette est le dernier volume d’une trilogie couvrant les années 2013 à 2016 (après 600 coups par minute, finaliste du Prix Polar du roman francophone 2015 au Festival de Cognac, Prix des mots de l’Ouest 2016, et Le Monde est notre patrie, finaliste du Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de la Communauté d’Agglomérations de Grand Cognac 2017). Les trois publiés aux éditions Goater.
Incipits :
« De quel génocide, parlez-vous, monsieur ?
De celui des Hutus contre les Tutsis ou de celui des Tutsis contre les Hutus ? »
François Mitterrand, en réponse à la question d’un journaliste.
18ème congrès franco-africain, Biarritz, le 7 novembre 1994
« Il aura fallu 20 ans pour que la justice française s’intéresse aux événements du Rwanda mais ça n’est pas une première en France. Il aura fallu énormément de temps aussi pour que la justice se penche sur l’affaire Papon par exemple. Nous constatons une certaine constance en France dans la relation avec ce type de dossier. »
Patrick de Saint-Exupéry, ARTE Journal, le 5 février 2014
« J’ai déjà dit à plusieurs reprises que l’idée que la France ait pu participer, organiser ou avoir une responsabilité, quelle qu’elle soit, dans le génocide était une falsification historique. »
Alain Juppé, à propos de la déclassification des archives de l’Élysée sur le Rwanda pour la période de 1990 à 1995, le 10 avril 2015
L’auteur :
Frédéric Paulin est un des meilleurs auteurs du polar francophone. Il a publié une dizaine de romans dont cinq aux éditions Goater : La Grande Peur des petits blancs (Prix Produit en Bretagne 2014), 600 coups par minute (prix des mots de l’Ouest 2016), La dignité des psychopathes, Le Monde est notre patrie.
En septembre 2017, il a publié un nouveau roman chez le prestigieux éditeur de polar, La manufacture du livre, puis en septembre 2018, il publiera le premier roman d’une trilogie chez Agullo. Il poursuit néanmoins son travail de publication chez Goater Noir, notamment sur les guerres. Il sera présent ente autre au salon Rue des Livres à Rennes (Mars 2018), à Étonnants voyageurs à Saint-Malo (mai 2018) et au Festival international du Roman noir de Frontigan en juin 2018.
Illustration de couverture : Pierre Macé
Collection Goater Noir
Numéro dans la collection : 24
Les 26 premières pages sont en aperçu ci-dessous.
Auteur | Frédéric Paulin |
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Numéro ISBN | 9782918647485 |
Nombre de pages | 244 |
Format | 14x20 cm |
Date de publication | 8 April, 2018 |
Collection | Goater noir |
Éditeurs | Editions Goater |
Langue | français |