Thabor – Nouvelles entre paradis et enfer


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Le Thabor culmine à 56 mètres. C’est un lieu de passage, de jeux, de rêveries et d’histoires. Certains arbres y ont poussé comme le mythique Cèdre de Jussieu dont nous ne savons pas avec précision s’il fut un jour planté dans ce jardin. Des amours y sont nées. Et tant de lectures.
Il y a, à chaque détour, dans chaque buisson, sur chaque branche, des créatures de l’imaginaire. Des Pokémon aux korrigans de nos bois et forêts. Il y a aussi des sentiments perdus ou enfouis. Comme si la grotte aux amours et aux émois s’était étendue à tout un parc. Le Thabor est le lieu des révélations.
La prochaine fois que vous y viendrez, regardez attentivement. Scrutez les personnes qui s’y promènent et qui y lisent. Peut-être découvrirez-vous quelqu’un en train de lire ce recueil de 11 nouvelles.

Ces textes sont écrits par le collectif Ille et elles, composé de cinq autrices rennaises et un auteur : Dominique Alba, Michelle Anne, Annie Gautier, Norbert Maudet, Mona et Françoise Tyrant. Ce collectif a déjà publié aux éditions, le recueil « Déracinés » en 2017.

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Petite histoire du Thabor :

Avec ses 10,6 ha, le Thabor est au coeur de la ville de Rennes.
C’est au XVIIe siècle que les moines nomment Thabor les jardins de l’abbaye Saint-Mélaine en hommage au mont du même nom qui domine le lac de Tibériade en Israël. En 1610 selon l’historien Paul Banéat. Ce jardin aurait donc 410 ans et non 153 ans.
« À l’époque, la quiétude des lieux est souvent perturbée par des habitants voisins qui y pénètrent sans autorisation : vol de fruits, chasse aux lapins, jeux de palets, provocations en duel dans l’« Enfer », rencontres galantes près de l’hospice des Catherinettes… »
Au milieu du XVIIIe , les bénédictins ouvrent le Thabor à la promenade des hommes exclusivement. À la révolution, l’Évêque est chassé. Le jardin qui lui était autrefois réservé est confié à la ville et devient accessible à tous.
Sous le second empire, le jardin agrandi de nouvelles parcelles, est réorganisé selon les plans de Denis Bülher (1867). Le célèbre paysagiste dessine un jardin régulier à la française, un parc paysager et un jardin botanique sur l’ancien domaine des Bénédictins.
En 1899, le Thabor intègre la propriété des Catherinettes (4 ha) située au sud du plateau.
L’extension et les aménagements se poursuivront jusqu’au début du xx e siècle.

Photo de couverture : Sarb
Photo de quatrième : J. Beun

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Liste des nouvelles dans le désordre :
Jardin d’hier de Norbert Maudet
L’allée du rire d’Annie Gautier
Disparaître de Dominique Alba
Jeune fille en pleurs de Michelle Anne
Le mâle alpha de Norbert Maudet
Lettre persane de Michelle Anne
Le nouveau monde du petit Jules de Françoise Tyrant
Rêve oriental de Mona
Un long week-end d’été de Françoise Tyrant
Le secret de M. Joseph Klein de Norbert Maudet
Photo de famille de Dominique Alba

Extrait du livre et nouvelle Photo de famille de Dominique Alba à lire dans l’aperçu.

Prix: 13 €

Aperçu